Portail des villes

Bienvenue dans la ville de Tournai

Ville de Tournai
Administration communale


Cité administrative de la Ville de Tournai
Adresse :
Rue Saint-Martin 52

7500 Tournai

Tél : 06/933 22 81

Ville de Tournai
Office du Tourisme


Visitez Tournai - Tournai Tourisme 

Adresse :
Pl. Paul-Emile Janson 1

7500 Tournai

Tél : 06/922 20 45

Ville de Tournai

Police

Hôtel de Police de Tournai

Adresse : 
Rue du Becquerelle 24

7500 Tournai


Tél : 06/925 02 50

Informations générales

Logo de la Ville

Tournai est une ville francophone de Belgique située en Région wallonne (Wallonie picarde) et en Flandre romane, chef-lieu d’arrondissement de la province de Hainaut et siège de l'évêché de Tournai.


Tournai, Lille et Courtrai font partie d’un eurodistrict : l’Eurométropole Lille-Courtrai-Tournai (depuis janvier 2008) comptant environ 1 900 000 habitants.

Un peu d'histoire

La ville, fondée il y a plus de 2 000 ans, est d'origine gallo-romaine. Située sur la chaussée qui va de Boulogne à Cologne, elle est un poste important. Elle a changé bien souvent de culture dominante : gallo-romaine, franque (cité royale sous le règne de Childéric Ier et de Clovis Ier, et donc ainsi la première capitale du royaume franc).


Au IIIe siècle, saint Piat évangélise la ville qui passe au Ve siècle sous la domination des Francs Saliens. Aux alentours de 850, elle est intégrée dans le comté de Flandre, qui deviendra pays vassal du roi de France.


À partir de 1187, à la suite des luttes des Tournaisiens, la ville acquiert une certaine indépendance vis-à-vis du reste du comté en dépendant directement de la couronne de France (tandis que son pays, le Tournaisis, reste flamand jusqu’à son annexion par Philippe le Bel). Tournai résistera à deux tentatives d'annexion par les troupes du comte de Flandre en 1197 et 1213.


En 1214, la bataille de Bouvines se déroule non loin de Tournai.


En 1316, la ville connaît une grave crise alimentaire, due aux intempéries qui ont touché une partie de l'Europe occidentale en 1314/1315, engendrant une famine intense. Gilles le Muisit, abbé de Saint-Martin-de-Tournai, a décrit les conséquences de ces intempéries sur Tournai, dans ses Chronique et ses Annales.


Au cours du XVe siècle, la ville est réputée pour sa production de tapisseries et pour ses peintres : Jacques Daret, Robert Campin et Rogier van der Weyden (d'abord appelé Roger de La Pasture). Commune libre et petite république à la manière des villes italiennes, la ville est convoitée par Henri VIII qui s'en empare en 1513 et y fait construire des fortifications (Tour Henri VIII). Tournai a alors une représentation au Parlement d'Angleterre. Henri VIII doit toutefois rendre la ville au royaume de France en 1519 à la suite du traité de Londres (1518).


En 1521, le siège de la ville la fait passer aux mains de Charles Quint. Tournai rejoint ainsi les Pays-Bas espagnols. Au XVIe siècle, Tournai, surnommée la Genève du Nord, est le foyer de la résistance contre le régime espagnol dans les provinces wallonnes des Pays-Bas. Elle est également le siège d'une université. La ville, où les protestants sont majoritaires, ratifie l'Union d'Utrecht.


Elle est reconquise par les Espagnols, en 1581, après une résistance héroïque sous la direction de Christine de Lalaing. La répression qui s'ensuit provoque l'exil d'une grande partie de la population.


Louis XIV la conquiert en 1668, mais doit la rétrocéder aux Pays-Bas méridionaux qui passent, à ce moment (1713), des Habsbourg d'Espagne aux Habsbourg d'Autriche. À partir de cette date, la cité connaîtra le même sort que l'ensemble des Pays-Bas autrichiens. Toutefois, aux termes du traité de la Barrière, les Provinces-Unies obtiennent le droit d'établir des places fortes dans plusieurs villes des Pays-Bas autrichiens, dont Tournai. Sous la protection de la garnison néerlandaise, une église wallonne s'implante, qui accueille lors des fêtes chrétiennes la diaspora protestante française du Hainaut français et de Picardie dont le culte est interdit en France à la suite de la révocation de l'édit de Nantes. Ce système durera jusqu'en 1785.


En 1745 a lieu la bataille de Fontenoy (village situé à plus ou moins 10 km de Tournai), qui se solde par la victoire française contre les troupes anglaises et autrichiennes.


La ville est conquise par la France sous la Révolution et l’Empire. Après la défaite de Napoléon à Waterloo, elle est rattachée au royaume des Pays-Bas en 1815.


En 1830, la ville de Tournai est intégrée dans la Belgique indépendante.


Au début de la Seconde Guerre mondiale, les bombardements de la ville par l'aviation allemande puis américaine détruisent une grande partie du centre historique. Par la suite, la ville fut un réel lieu de passage, surtout au niveau de l'aviation militaire.

Tournai, la Cité aux Cinq Clochers, nom hérité des cinq tours de sa cathédrale, est l'une des plus anciennes villes de Belgique. Son patrimoine témoigne de son histoire multimillénaire.


Admirez le plus vieux beffroi de Belgique et la Cathédrale Notre-Dame, héritages de l’époque médiévale inscrits à l'UNESCO. Ne manquez pas non plus la Halle aux draps et les nombreux bâtiments de style Art nouveau qui jalonnent les rues. Parmi eux, le Musée des Beaux-Arts dessiné par Victor Horta.


Tournai se visite aussi en mode flânerie. Elle vous séduira par son folklore bien ancré dans la vie de ses habitants. Le « Lundi perdu » ou « Lundi parjuré » est l'une des dates phares de la Cité aux 5 Clochers. Si vous aimez la fête, participez au carnaval avec ses géants, ou à la Grande procession.

De nos jours...

Tournaisiens(siennes) célèbres

  • Childéric Ier, roi des Francs saliens, père de Clovis Ier ;
  • Clovis Ier, roi des Francs ;
  • Charles Hovine, chef président du Conseil privé du roi à Bruxelles ;
  • Le Bienheureux Guerric d'Igny, auteur cistercien, abbé d'Igny ;
  • Louis-François-Joseph de La Barre, historien et écrivain ;
  • Christine de Lalaing, épouse du Gouverneur de Tournai, Princesse d'Épinoy ;
  • Guillaume de Melun, prince d'Espinoy ;
  • Philippe Mouskes, évêque et chroniqueur ;
  • Charles-Joseph de Pollinchove, président du Parlement de Flandres ;
  • Gillion-Othon Ier de Trazegnies, marquis de Trazegnies, gouverneur de Philippeville, d'Artois et de Tournai ;
  • Louis Crespel, capitaine ;
  • Cécile Detournay, résistante (seconde guerre mondiale) ;
  • Gabrielle Petit, espionne (première guerre mondiale) ;
  • Gisèle Wibaut, femme politique et résistante (seconde guerre mondiale) ;
  • Donat Casterman, imprimeur ;
    Albert Delin, facteur de clavecins ;
  • Maurice Delmotte, facteur d'orgues ;
  • Robert Dubois, céramiste, cofondateur de la Manufacture de Vincennes (porcelaine) ;
  • Pierre Joseph Fauquez, fondateur de la faïencerie de Tournai, de Saint-Amand-les-Eaux ;
  • Alexandre Joveneau, fondateur de la chocolaterie A. Joveneau ;
  • Albert Goblet d'Alviella, militaire et homme politique ;
  • Jules Bara, personnalité politique ;
  • Rudy Demotte, ancien bourgmestre de Tournai de 2012 à 2018 ;
  • Léopold Lefebvre, industriel et homme politique belge ;
  • René Lefebvre, homme politique belge ;
  • Marie-Christine Marghem, ministre de l'énergie et conseillère communale ;
  • Alphonse de Rasse, bourgmestre de Tournai et sénateur ;
  • Jules de Rasse, diplomate et homme politique ;
  • Denis de Rasse de la Faillerie, avocat et homme politique belge ;
  • Alphonse Stiénon du Pré, bourgmestre de Tournai (1900-1918), fondateur de la Société de Musique des grands concerts de Tournai et initiateur du Cortège-Tournoi de 1913 ;
  • Charles-Marie Himmer, évêque de Tournai ;
  • Julien Ries, Cardinal, évêque, théologien, anthropologue, historien des religions ;
  • Bruno Renard, architecte ;
  • Henry Lacoste, architecte ;
  • Justin Bruyenne, architecte ;
  • Fernand Allard l'Olivier, peintre ;
  • Pierre Caille, sculpteur ;
  • Robert Campin, le Maître de Flémalle, peintre ;
  • Émile Desmedt, sculpteur et céramiste ;
  • Louis Gallait, peintre ;
  • George Grard, sculpteur ;
  • Pasquier Grenier, marchand-tapissier ;
  • Joseph Lacasse, peintre ;
  • François-Joseph Manisfeld, artiste peintre ;
  • Théobald Micha, peintre ;
  • Rogier de la Pasture, peintre, primitif flamand ;
  • Piat Sauvage, peintre ;
  • Aimé-François-Joseph Bozière, archéologue, historien, héraldiste ;
  • Jean Cassart, généalogiste belge ;
  • Louis Des Masures, dramaturge et poète ;
  • Louis Gallait, peintre ;
  • George Grard, sculpteur ;
  • Pasquier Grenier, marchand-tapissier ;
  • Joseph Lacasse, peintre ;
  • François-Joseph Manisfeld, artiste peintre ;
  • Théobald Micha, peintre ;
  • Rogier de la Pasture, peintre, primitif flamand ;
  • Piat Sauvage, peintre ;
  • Aimé-François-Joseph Bozière, archéologue, historien, héraldiste ;
  • Jean Cassart, généalogiste belge ;
  • Louis Des Masures, dramaturge et poète ;
  • Colette Nys-Mazure, écrivaine ;
  • Marc Quaghebeur, historien de la littérature et écrivain ;
  • Georges Rodenbach, écrivain ;
  • Sophie Vandeveugle, écrivaine ;
  • André-Paul Duchâteau, journaliste, nouvelliste, écrivain de roman policier et scénariste de bande dessinée ;
  • Anne-Marie Ferrières, illustratrice et actrice ;
  • Marcel Marlier, illustrateur et créateur de la série Martine ;
  • Henri Vernes, auteur des romans Bob Morane ;
  • Henri Barbier, maître de chapelle, organiste, inspecteur de l'enseignement musical ;
  • David Cohen, violoncelliste ;
  • André Collin, compositeur, directeur du Conservatoire Communal ;
  • Nicolas Daneau, compositeur et pédagogue, directeur du Conservatoire Communal ;
  • Suzanne Daneau, pianiste et compositrice ;
  • Abel Debourle, compositeur et organiste ;
  • Abel Delzenne, maître de chapelle, directeur de l'École Saint-Grégoire ;
  • Stéphane Detournay, organiste et musicologue ;
  • Amédée Dubois, violoniste et compositeur ;
  • André Dumortier, pianiste et pédagogue, lauréat du Concours Eugène Ysaÿe (1938), directeur du Conservatoire Communal ;
  • Marie Hallynck, violoncelliste ;
  • Alphonse Herman, compositeur et chef d'orchestre français ;
  • Nicolas Joachim, maître de chapelle, compositeur, musicographe ;
  • Pierre de La Rue, compositeur franco-flamand de la Renaissance ;
  • Jean-Baptiste Noté, baryton ;
  • Arthur Prévost, compositeur et dirigeant de la Musique des Guides ;
  • Ludovic Stiénon du Pré, compositeur ;
  • Henri Van Hecke, violoniste virtuose, organiste, compositeur, directeur du Conservatoire Communal ;
  • Mélanie Cohl, chanteuse, 6e avec la chanson « Dis oui » lors du Concours Eurovision de la chanson 1998 ;
  • Bruno Coppens, humoriste et chroniqueur ;
  • Luc Petit, metteur en scène et créateur de spectacles ;
  • Charlie Dupont, acteur et comédien ;
  • Adolphe Delmée, auteur et chansonnier ;
  • Lucien Jardez, auteur et Président du Cabaret Wallon Tournaisien ;
  • Adolphe Prayez, auteur et chansonnier ;
  • Adrien Joveneau, animateur et producteur de radio et télévision (RTBF).
  • Luc Varenne, commentateur sportif ;
  • Laurent Depoitre, footballeur professionnel ;
  • Hélène Dutrieu, sportive, aviatrice et héroïne de la première guerre mondiale ;
  • Camille Laus, athlète ;
  • Dominique Lemoine, ancien footballeur professionnel ;

Des activités à faire à Tournai

Restaurants à Tournai

  • Le Chef & Moi
  • Le Gaou
  • Le Comptoir 17

Comment arriver à Tournai

En train :

  • De Bruxelles (1h)
    Ligne Bruxelles - Mouscron.
  • De Mons-Namur-Liège
    Ligne Liège - Mouscron.
  • De Mouscron - Bruges
    Ligne Bruges - Mouscron - Tournai
  • De Lille (25 min)
    Ligne Lille-Flandres - Tournai


En voiture :

  • De Bruxelles
    Prendre à Halle l’autoroute A8 – E429.
    Sortie n°33 Tournai – Kain.
  • De Mons-Namur-Liège
    Rejoindre la E42.
    Sortie n°32 Tournai – Vaulx.
  • De Mouscron - Bruges
    Prendre E42/E17.
    Sortie n°34 Tournai Ouest.
  • De Lille
    Rejoindre l’autoroute A1/E17/E42 (L’Autoroute du Nord), puis prendre A27/E42.
    Sortie n°35 Tournai-Froyennes.


En avion :

3 aéroports se situent à moins d'une heure en voiture de Tournai : l'aéroport de Lille-Lesquin (25 min), l'aéroport de Bruxelles-Zaventem (60 min) et l'aéroport de Charleroi (60 min).